Voici, sans commentaires, deux petits faits médicaux, relatifs à l’armée russe pendant la Grande Guerre ou, plutôt, pendant la Révolution soviétique.
-L’infirmiérite. D’après le savant spécialiste en argot, G. Essault, les poilus russes n’ont créé que sept mots d’argot militaire parmi lesquels figure le terme « sestrite » dérive de « sestra », sœur de la Croix-Rouge. Il signifie blennorragie, communiqué par les dites sœurs, de là en français « infirmiérite »
- Les poux et les congés de convalescence. On sait aujourd’hui que les poux de corps sont les véhicules des germes du typhus. Les soldats de l’Armée Rouge, guéris ou embusqués dans les hôpitaux et ne voulant pas retourner à l’avant, cherchaient à s’inoculer le typhus afin d’obtenir ensuite un congé de convalescence. Dans ce but, ils achetaient, pour se faire mordre, des poux de typhiques. Le commerce était assez Florissant, puisque, suivant la baronne Wrangel, auteur de « Ma vie dans le paradis soviétique »,les parasites infectés se vendaient jusqu’à 2000 roubles la pièce.
(Chronique médicale)
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