C'est une cause peu banale. Neugebauer n'en a pas moins réuni cinquante cas authentiques où le divorce a été prononcé pour erreur dans la qualité sexuelle des parties contractantes. Dans certains cas, la conformation de ces hermaphrodites était telle que les médecins eux-mêmes ne purent s'accorder, après examen minutieux, sur le sexe de l'individu.
46 fois sur les 50 cas, il s'agissait de mariage entre un homme et un hermaphrodite mâle. Dans trois cas, c'était le contraire, la femme avait épousé un hermaphrodite femme. Dans un de ces derniers ménages, le mari supposé devint, dirai-je, « enceinte » et accoucha à terme d'un enfant bien conditionné.
Le cas le plus remarquable est celui d'un hermaphrodite mâle qui eut successivement trois maris. C'est le troisième mari qui demanda le divorce après qu'elle, ou plutôt il, lui eut communiqué une blennorragie.
(Écho médical du Nord, décembre 1898)
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