Le cinéma comme n’importe quel secteur industriel développe parfois une stratégie marketing. Dans Sage-femme qui réunit Catherine Deneuve et Catherine Frot, c’est le public des femmes matures qui est notamment visé. Deux portraits de femmes sont ici brossés. L’une, Catherine Deneuve, croque la vie et s’interdit toute contrainte du premier au dernier jour de sa vie, même atteinte par une tumeur au cerveau. L’autre, Catherine Frot, sage-femme dont la clinique est condamnée à la fermeture, privilégie le devoir à l’épicurisme. Le spectateur comprend vite quel personnage abandonnera en rase campagne ses principes de vie. Bref, le scénario ne ménage aucune surprise, pas même avec les personnages masculins, où Olivier Gourmet est réduit au rôle de faire-valoir des interprètes féminines. En l’absence d’étonnement, la ballade n’a rien, il est vrai, de désagréable. Simplement cette fable, cette ode au plaisir aurait davantage de force si elle n’avait pas été si paresseuse dans l’écriture.
Voir la bande annonce : http://bit.ly/2oi2fU7
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