Ciel bleu sur la SFR : nouveau site, nouvelle dynamique, toujours plus d’informations, d’échanges et de formation. Les extraits de ce congrès toujours très riche reflètent la variété des thèmes abordés dans les sessions scientifiques. ESPOIR dans la polyarthrite, DESIR dans les spondyloarthrites apportent toujours leur lot de nouveautés françaises ! Des évaluations méritoires et rigoureuses de thérapeutiques souvent considérées, sauf par nos patients, comme accessoires ou de confort telles que les cures thermales ou la cryothérapie… De nouvelles recommandations enrichissent nos référentiels de pratiques : ici l’évaluation et la prise en charge des patients sous hormonothérapie adjuvante pour cancer du sein ou de prostate, si fréquents.
Le blanc pour la douleur… Couleur à la fois neutre, apaisante mais qui peut aussi être aveuglante. Gardons-nous du « fibroscepticisme » et utilisons donc le FIRST questionnaire, le score de sévérité 3S ou le score de douleurs diffuses WPI pour évaluer nos fibromylagiques. Sachons les guider dans un parcours de soins cohérent pour les rassurer, éviter les explorations inutiles et les traitements abusifs… Le paracétamol est un médicament « Janus » ou « Dr Jekill & Mr Hyde » : son action antalgique se double d’effets secondaires qui le rapprochent d’un anti-inflammatoire mais il est aussi agréable d’apprendre qu’il atténue les réactions émotionnelles, atténue l’anxiété de la douleur et favorise le sommeil, renforçant l’idée d’un effet modulateur du tonus sérotoninergique. Quelle pharmacologie riche et complexe pour un médicament aussi banalisé !
Ça bouge au GRIO et les bonnes nouvelles nous font rougir de plaisir ! Bisphosphonates et le dénosumab, auraient-ils un potentiel antitumoral, permettant de diminuer les cellules tumorales dormantes dans l’os, le risque de rechute métastatique, en faisant de potentiels traitements curatifs… L’organisation de filières d’orthogériatrie permet d’améliorer la prise en charge des patients avec fracture de hanche et de diminuer leur morbimortalité. Le dialogue entre tissu musculaire et tissu osseux ouvre des pistes de recherche de nouveaux médicaments. Le traitement hormonal de la ménopause reprend quelques couleurs ! Quant au lait… ah, la vache, c’est plus compliqué qu’il n’y paraît !
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