Le syndrome d’épuisement professionnel des soignants (SEPS), encore parfois appelé « burn-out », touche 20 à 40 % des personnels soignants et 35 à 60 % des médecins. Il s’agit, selon la définition de D Bédard et A Duquette, d’une « expérience psychologique négative vécue par un individu, liée au stress émotionnel et chronique causé par un travail ayant pour but d’aider des personnes. » Il atteint des sujets sans expérience psychopathologique préalable mais peut causer des troubles psychiatriques graves (anxiété, dépression, addiction, suicide) ; c’est en outre un facteur d’absentéisme et de dégradation des soins. La principale étude française transdisciplinaire, en oncohématologie, a retrouvé des taux de SEPS de 38 % chez les médecins, 24,5 % chez les infirmiers et de 35,2 % chez les aides-soignants (3).
Le management participatif est désormais l’un des piliers de la prévention (1) et l’association francophone des soins oncologiques de support (AFSOS) a montré qu’il améliore la qualité de vie au travail des soignants en oncologie.
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