De rares femmes à l’université

Et si elles doutaient de leurs capacités ?

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Publié le 29/01/2018
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Crédit photo : PHANIE

En France, seules 15 % des PU-PH en gynécologie-obstétrique sont des femmes. Cette sous-représentation dans les carrières universitaires a conduit à réaliser une enquête pour mieux en connaître les déterminants.

Pour ce faire, les internes d’Ile-de-France dans cette spécialité – du choix aux ECN à la fin de la 5e année – ont été sollicités. Il s’agissait majoritairement de femmes (84 %). Le taux de réponse a été très bon, de 66 % ; l’analyse des données porte sur 170 femmes et 34 hommes qui ont répondu au questionnaire.

Dès l’internat, moment charnière dans le choix d’une carrière, les hommes sont plus nombreux à aspirer à une carrière hospitalo-universitaire : 27,3 % vs 13,1 %. De même, ils sont plus nombreux à avoir un mentor (53 % vs 38 %). Les femmes sont à l’inverse plus nombreuses à rapporter une sensation de discrimination liée au genre (40 % vs 2,5 %) et à douter de leurs capacités (62 %, vs 17 %).

D’après la communication de Laura Berlingo, Paris

Dr Isabelle Hoppenot

Source : Le Quotidien du médecin: 9635