En Belgique, tous les médecins conventionnés, peuvent, pour environ 20 % de leur pratique, recourir à des tarifs libres mais plafonnés. « Un espace de liberté tarifaire pour tous, c’est ce que nous demandons depuis très longtemps », applaudit le Dr Ortiz.
Le président de la Conf’ regarde aussi avec intérêt le modèle allemand de soins primaires qu’il juge « très en avance sur la France » du point de vue de la délégation de tâches et du secrétariat. Outre-Rhin, les praticiens affichent une file active moyenne de 3 000 patients, contre 850 en France, explique-t-il. La raison d’un tel écart ? « Ils sont regroupés et ont tous au minimum trois personnes qui travaillent avec eux ».
L’échec des politiques coercitives notamment en Autriche est une autre leçon. Des pays ont expérimenté l’obligation d’installation en zone sous-dense, avant de changer d'avis faute de résultats. La preuve que la contrainte est inopérante pour répartir les médecins.
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