P RESIDENT de la filiale française d'AstraZeneca, Jean-Pierre Cassan a été élu par le conseil d'administration du Syndicat national de l'industrie pharmaceutique (SNIP) comme « président désigné » de cette organisation. C'est-à-dire qu'il succédera à l'actuel président du SNIP, Jean-Jacques Bertrand, à l'issue de son mandat qui interviendra à la fin de cette année. Il prendra officiellement ses fonctions le 1er janvier 2002.
C'est la deuxième fois qu'une telle procédure est employée. On se souvient, en effet, que Jean-Jacques Bertrand avait été lui aussi élu comme « président désigné » avant de succéder, en janvier 2000, à Bernard Mesuré.
Dans ses premières déclarations recueillies par « le Quotidien », Jean-Pierre Cassan explique qu'il consacrera les mois qui viennent à travailler avec Jean-Jacques Bertrand tout en réfléchissant à une politique de communication qui permettrait de mieux faire connaître l'industrie pharmaceutique et, surtout, les avantages que le médicament apporte à la collectivité en matière de santé.
LE QUOTIDIEN - Vous serez le prochain président du SNIP au 1er janvier 2002. Le délai n'est-il pas trop long ?
JEAN-PIERRE CASSAN - Absolument pas, c'est le temps nécessaire pour s'immerger dans tous les dossiers. Je vais travailler jusqu'à ma prise de fonctions auprès du président actuel, Jean-Jacques Bertrand, qui reste maître d'uvre de la politique de l'industrie pharmaceutique. Il est évident que je suis à son entière disposition pour l'aider et traiter avec lui, comme avec le président délégué, Bernard Lemoine, des problèmes de l'industrie pharmaceutique. Mais je suis surtout flatté et heureux que la profession m'ait choisi pour présider dans quelques mois notre organisation syndicale.
L'industrie pharmaceutique reste encore méconnue du public et même des pouvoirs publics qui n'hésitent pas toujours à la montrer du doigt. Que comptez-vous faire en la matière ?
Il est évident que ce problème de communication est essentiel. Je vais, au cours des semaines et des mois qui viennent, réfléchir aux moyens que l'on pourrait mettre en uvre pour améliorer notre efficacité en ce domaine. Il faut que les Français prennent conscience de tout ce que le médicament apporte à la santé publique et de son importance dans l'économie. A nous de faire en sorte que notre communication soit assez performante pour faire passer ces messages.
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