C'était inattendu de la part de cette grande Agence. Alors que les acteurs de la santé souhaitent mettre à la disposition des acteurs privés les données du Health Data Hub à des fins de recherche, la HAS dans son dernier rapport Numérique, quelle (R)évolution, qui vient d'être publié, souligne que l'opacité des algorithmes et les biais possibles engendrés sont pointés comme une source d'inquiétude des médecins et des patients. Soulignant la difficulté d'accès aux données qui permettent d'entraîner ces technologies, l'Agence rappelle les principes d'éthique à tenir (Cf. tableau). Enfin, la HAS répond à l'avis N°129 du CCNE qui souhaite engager une réflexion sur la création d'instruments de régulation de type « droit souple » applicable à la diffusion du numérique en santé, avec pour superviseur général la HAS. Sans en rejetter l'idée, cette dernière précise la marge importante existant entre le droit souple avancé par le Conseil d'Etat et le processus d'auditer l'IA dans un but de connaissance de ses effets. En clair, la HAS recommande de placer des garde-fous plutôt que d'avoir à éteindre le feu en catastrophe.
La HAS s'inquiète des dérives éthiques potentielles dues aux big data
Publié le 11/07/2019
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Source : Décision Santé: 316
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