La perte auditive liée au vieillissement, au bruit, à certaines chimiothérapies et antibiothérapies concerne plus de 360 millions de personnes dans le monde. Or, il n’existe à ce jour aucun médicament approuvé pour prévenir ces défaillances de l’ouïe.
Une équipe de neurochercheurs américains expliquent dans le « Journal of Experimental Medicine » avoir découvert que la kenpaullone et d’autres inhibiteurs de la kinase CDK2 préviennent la perte auditive causée par l’anti-cancéreux cisplatine.
La kenpaullone s’avère « aussi protecteur contre les pertes de l’audition causées par le bruit, les antibiotiques, et peut-être même le vieillissement », ajoute le Dr Jian Zuo, neuro-chercheur à l’hôpital de recherche pédiatrique Saint-Jude à Memphis (États-Unis).
La kenpaullone exerce cette protection en empêchant la kinase CDK2 de stimuler la production mitochondriale de radicaux libres induite par le cisplatine, diminuant ainsi l’apoptose des cellules. L’équipe américaine qui travaille sur une dizaine de composés va poursuivre leur développement pour obtenir le statut de nouveau médicament expérimental pour commencer ensuite la réalisation d'études cliniques.
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