J. M. Lewin (université du Colorado) a comparé les performances de la mammographie numérique (MN) et de la mammographie conventionnelle (MC) chez 6 768 femmes enrôlées dans un programme de dépistage. Elles ont donc subi, avec leur consentement éclairé, les deux examens. Cent quatre-vingt-trois mammographies douteuses ont conduit à 51 diagnostics de cancer. Dix-huit de ces cancers ont été vus avec les deux méthodes, la MN a détecté 9 cancers non vus en MC et la MC a détecté 16 cancers non vus avec la MN. Huit ont été manqués par les deux méthodes et diagnostiqués ultérieurement. Selon les auteurs, ces différences sont partiellement dues à la petite taille de l'échantillon et pourraient être, en partie, dues au hasard. Rappelons que le pourcentage de faux négatifs, couramment retrouvé dans la littérature internationale, malgré une double lecture et des lecteurs expérimentés, est de 15 %. Dans la même séance, les auteurs ont essayé d'analyser les facteurs de discordance. Outre les facteurs positionnels (incidence), il semble aussi que l'expérience des lecteurs ait une certaine influence, soulignée par d'autres auteurs : même pour un spécialiste expérimenté, le passage à la lecture des mammographies numériques sur écran demande un certain temps d'adaptation démontré par les courbes d'apprentissage.
86° Congrès de la Société Nord-Américaine de Radiologie (RSNA)
Chicago:26/11 - 1/12/2000
La lecture de mammographies numériques sur écran nécessite un il avisé
Publié le 11/01/2001
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LAVAYSSIERE Robert
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6833
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