« Il y a un certain nombre de lépreux à Paris où ils sont attirés par les soins qu’ils reçoivent dans les hôpitaux et la juste notoriété des dermatologistes de la capitale. On vient d’en observer 31 cas à Marseille, 8 provenant des pays exotiques et 8 de San Remo, en Italie. La survivance de la lèpre sur le littoral ligurien avait imposé au gouvernement sarde la création d’une léproserie à San Remo en 1856. Cette léproserie ne tarda pas à hospitaliser près de 100 lépreux provenant surtout de Nice, Menton, d’Eze, de La Turbie, de Roquebrune et des environs. En 1893, elle n’en renfermait plus que sept et les lépreux des pays annexés avaient passé à la France et n’étaient plus à la charge de l’Italie. La lèpre a changé de nationalité : d’italienne, elle est devenue française. Si la contagion de la lèpre était facile, la création d’une léproserie s’imposerait bientôt à l’administration française. »
Si « Le Généraliste » était paru en mars 1899
La lèpre en France
Publié le 17/03/2015
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(Lyon Médical, mars 1899)
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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