Si « Le Généraliste » était paru en 1903

L’âme serait-elle révélée par les anesthésiques ?

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Publié le 28/09/2016
Histoire

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Le Dr Wyld G. a rapporté dans le journal « The Light » du 17 janvier 1903 qu’un jour, en 1874, il prit du chloroforme pour soulager une douleur que lui occasionnait le passage d’un calcul rénal ; soudain, la douleur disparut et il vit, non moins soudainement, sa « forme animique » debout et contemplant son corps couché sans mouvement sur le lit, à environ 5 ou 6 pieds de cette forme. Cela dura l’espace de quelques secondes, mais ce fut assez pour le convaincre qu’il avait vu sa forme spirituelle hors du corps.

Peu après, le Dr W. se rendit auprès de trois de ses confrères habitués à administrer des anesthésiques et tous trois lui dirent que, très souvent, leurs malades leur avaient fait des déclarations analogues. Il alla ensuite à l’hôpital dentaire où il obtint confirmation du même fait, considéré d’ailleurs là comme une illusion.

Le Dr W. reste convaincu de la réalité du phénomène et le compare « au retour de l’âme dans le corps d’un noyé, lorsque ses poumons ont été débarrassés de l’eau qu’ils contenaient ».

Le Dr W. considère donc les anesthésiques comme offrant le moyen de faire la preuve tant cherchée de l’existence individuelle de l’âme.

Sous l’influence de ces idées, il écrivit au grand journal « The Lancet », en 1895, qui, à sa grande surprise, accepta de lui un article sur ce sujet et attira l’attention du monde médical sur son importance. On pouvait s’attendre à voir surgir une vaste correspondance, le journal étant lu par 20 000 médecins. Il n’en fut rien.

(« La Chronique médicale », 1903)


Source : lequotidiendumedecin.fr