SYMBICORT (budésonide-formotérol) est constitué par l'association fixe d'un corticoïde inhalé et d'un agoniste bêta 2-mimétique à action prolongée sur le contrôle de l'asthme persistant. La posologie recommandée est de 1 ou 2 inhalations matin et soir avec, selon la fréquence des exacerbations perçues, jusqu'à 8 inhalations supplémentaires. Les résultats récents de plusieurs études internationales incluant un total de 12 076 patients montrent que Symbicort 200/6 µg administré en traitement de fond et à la demande réduit significativement le nombre d'exacerbations sévères et soulage les symptômes d'asthme aussi bien à court terme qu'à plus long terme, sans recours à d'autres médicaments de secours. Avec une moyenne de trois inhalations, les symptômes et exacerbations des patients semblent bien contrôlés.
Lors de l'essai COMPASS, 3 335 patients, répartis en trois groupes, ont été suivis six mois. Le taux moyen d'exacerbations le plus faible est de 12 % par patient pour le groupe Symbicort à doses fixes et doses additionnelles à volonté ; il est de 16 % avec Symbicort accompagné de terbutaline et 19 % avec une autre association accompagnée de la terbutaline.
L'étude COSMOS, poursuivie pendant douze mois, concerne 2 143 patients répartis en groupes traités soit exclusivement avec Symbicort, par 2 ou 4 inhalations fixes, soit l'association salméterol-fluticasone. Le suivi démontre l'efficacité de Symbicort sur la fréquence des exacerbations et sur le contrôle de l'asthme, 76 % des patients utilisant moins de 4 inhalations par semaine au bout de deux semaines contre 66 % avec l'autre association. Il est observé une réduction de 37 % en jours d'hôpital avec l'inhalateur de Symbicort.
Les exacerbations dans SMILE.
L'étude SMILE (3 394 patients suivis douze mois) a permis d'évaluer, en plus d'un traitement de fond par Symbicort, un traitement à la demande de budésonide-formotérol (B/F) ou formotérol (F) ou terbutaline (T). La protection contre les exarcerbations était meilleure sous B/F que sous F et meilleure sous F que sous T.
Le pourcentage d'exacerbations a été de 19 % chez les patients B/F, de 29 % chez les sujets F et de 37 % chez les sujets T. Dans le bras ne disposant que du Symbicort (B/F), plus de 50 % des patients n'ont pas consommé de doses additionnelles. «Les patients contrôlent mieux leurs symptômes avec moins de prises», explique le Pr Claus Vogelmeier (Marburg, Allemagne). On observe une baisse de la consommation de corticoïdes inhalés d'au moins 25 %.
Le guide de Gina.
Le guide des protocoles publié par le comité Gina (Glogal Initiative for Asthme), recommande également cette approche le plus tôt possible. L'idéal est de traiter l'inflammation chronique et les crises récurrentes par un seul et même traitement. Les inhalations en fréquences adaptées permettent au patient de contrôler son asthme et en corollaire induisent une réduction de la fréquence des symptômes et exacerbations. Selon l'étude INSPIRE réalisée auprès de 3 415 patients asthmatiques, une grande partie des patients asthmatiques (72 %) étaient jusqu'à maintenant insuffisamment contrôlés, et même s'ils savaient reconnaître la survenue d'une aggravation, ils se traitaient souvent de façon inappropriée en augmentant surtout les bêta 2-agonistes de courte durée d'action dès les signes précurseurs. Cette façon de faire était au détriment du traitement de fond contenant un corticoïde inhalé, introduit trop tardivement. D'efficacité démontrée, cette nouvelle indication de Symbicort Turbuhaler 200/6 µg en inhalations, à fréquences adaptables par le patient selon les symptômes, sans thérapeutique complémentaire, paraît de nature à améliorer le contrôle et l'évolution naturelle de la maladie asthmatique.
Conférence de presse organisée par le Laboratoire AstraZeneca (Copenhague et Lund), d'après les communications des Prs Claus Vogelmeier (hôpital universitaire de Marburg, Allemagne) et Marylin Partridge (Royaume-Uni) et du Dr Maria-Therese Hoppe (Danemark).
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