"Considérant que les changements climatiques sont un sujet de préoccupation pour l’humanité toute entière, les Parties devraient, lorsqu’elles prennent des mesures pour faire face à ces changements, respecter, promouvoir et prendre en considération leurs obligations respectives concernant les droits de l’homme, le droit à la santé, les droits des peuples autochtones, des communautés locales, des migrants, des enfants, des personnes handicapées et des personnes en situation vulnérable, et le droit au développement, ainsi que l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et l’équité entre les générations," La santé est mentionnée à une reprise dans l'accord de Paris sur le réchauffement climatique qui a clos samedi la Cop 21 au Bourget.
Cette seule mention suffit néanmoins à satisfaire l'Association Médicale Mondiale (WMA), qui dans un communiqué se félicite de la reconnaissance donnée à la santé. "L'accord ambitieux d'aujourd'hui nous donne l'espoir que les gouvernements du monde reconnaissent les sérieuses conséquences des changements climatiques pour la santé et le besoin urgent d'une action gloable sur le climat," souligne le Français Xavier Déau, son président sortant (photo), qui juge "particulièrement bienvenue dans l'accord" que les gouvernements soient amenés désormais à prendre en compte "le droit à
la santé de l'ensemble de la population" lors de la prise des mesures pour lutter contre le changement climatique. Et de conclure en forme d'exhortation aux grands de ce monde : "Il est maintenant essentiel que la communauté internationale travaille à renforcer les systèmes de santé. La lutte contre les inégalités sociales en matière de santé, en particulier dans le monde en développement, et la lutte contre le changement climatique doivent aller de pair."
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