Agnès Buzyn et le président de la République avaient à choisir la présidente de la Haute Autorité de Santé. Il restait deux candidates : l’une, spécialiste de santé publique, très bonne connaisseuse des réseaux de ville et de la médecine du monde libéral, l’autre, spécialiste du monde hospitalier mais sans contact direct avec les patients. Hélas, Emmanuel Macron a choisi la seconde, envoyant un très mauvais signal : le monde hospitalier détiendra la plupart des leviers du pouvoir sanitaire en France, à commencer par le ministère de la Santé. La ministre, en accord avec les engagements du président a pourtant dit son intérêt pour la médecine libérale de ville, la politique de prévention, la santé publique. Il lui restait à confirmer ses discours par des actes : nommer celle qui aurait su nouer le dialogue avec les médecins de ville, des réseaux favorisant enfin en France une politique de santé publique et de prévention et l’indispensable innovation organisationnelle attendue par tous les professionnels de santé. Alors le président de la République aurait tenu parole mais on a découvert in extremis un obstacle de taille : Élisabeth Hubert a été ministre de la Santé sous Juppé. On dirait que, en politique, rien ne change.
Le président n’a pas tenu parole
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Publié le 12/10/2017
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Dr Gérard Kouchner
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Source : Le Quotidien du médecin: 9609
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