Au procès en appel pour « abus de faiblesse » de 4 prévenus dans l'affaire Bettencourt, les juges bordelais ont regardé de très près, la semaine dernière, l'histoire médicale de Liliane Bettencourt. De « troubles cognitifs évidents » en « situation psychiatrique délicate » – ou « éparpillement de la pensée » – jusqu'en « anomalies cérébrales un peu prématurées », la Cour a remonté le temps au fil d'un voyage peu réjouissant.
Mais il y a eu ce témoignage de l'un des prévenus, l'ex-confident François-Marie Banier, qui tient à sa thèse de l'inaltérable « joie de vivre » de la milliardaire : le photographe a rapporté qu'il aurait lui-même mis en garde « Liliane » contre les effets d'un somnifère, notamment sur la mémoire. « Je sais mais c'est nous qui le fabriquons », lui aurait répondu la première actionnaire de L'Oréal.
Même avec des pensées volatiles, la vieille dame restait la VRP de choc de sa marque.
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