Ce guide tient compte de l'approche spécifique en soins primaires : rappel des signes d'appel, des examens de 1ère intention validés et des traitements de 1ère intention, et résumé concis des explorations et traitements de 2e et 3e intentions (afin de pouvoir informer la patiente et la guider dans ses choix, mais sans noyer le généraliste sous une masse d'informations non pertinente pour sa pratique).
Le guide incite par exemple à systématiquement utiliser une échelle (type EVA - échelle visuelle analogique) pour évaluer la douleur (grade A des recommandations). En cas de suspicion d'endométriose (infertilité ou caractéristiques des douleurs de dysménorrhée telles que rappelées sur l'arbre diagnostic -EVA supérieure à 7, absentéisme fréquent, résistance aux antalgiques de niveau 1), décider avec la patiente d'aller plus loin (examen de référence : échographie pelvienne endovaginale, par un centre classique de radiologie).
Pas de surveillance systématique ensuite, ni explorations complémentaires, sauf en cas de signes localisateurs d'endométriose profonde ou d'endométriome à l'échographie, ou d'infertilité (alors prise en charge spécialisée en centre référent), ou en cas de douleurs non contrôlées par les antalgiques de niveau 1 ou par la contraception (OP en première intention). La patiente peut alors être adressée à un centre référent après avoir été informée sur le parcours qui l'attend et les différentes possibilités thérapeutiques attendues, y compris celles à éviter du fait de leur balance bénéfices-risques défavorable. Il n’y a pas lieu de prescrire les anti-aromatases, les SERM (modulateurs des récepteurs sélectifs de l’œstrogène), les SPRM (modulateurs des récepteurs sélectifs de la progestérone) et les anti-TNF-α (grade C).
Ebmfrance.net met à la disposition des lecteurs et lectrices du Généraliste l’arbre de démarche diagnostique que vous pourrez retrouver une fois inscrits et connectés sur le site.
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• Gratuit et indépendant : le site est porté par le Collège de la Médecine Générale et financé par l'Assurance Maladie, ce qui garantit l'indépendance des guides. L'inscription est gratuite pour tous les médecins généralistes et les internes en médecine générale.
• Avec des informations spécifiques à la médecine générale, à la structure et au format digeste et ergonomique, intégrant des outils pertinents pour la pratique : lien pour des centres référents, sites à recommander aux patients, fiches à leur remettre, iconographies avec arbres diagnostiques et photos (lésions dermatologiques, etc.). Plus de 1 000 guides de pratique clinique sont disponibles sur le site.
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"Ebmfrance.net : c’est, pour nous médecins généralistes, le site incontournable du Collège de la Médecine Générale, qui met à disposition des recommandations utiles, validées scientifiquement (HAS, Inca, Duodecim, Cochrane, partenariat avec Antibioclic), actualisées régulièrement, avec des infos pratiques (fiches à partager aux patients, adresses de centres référents, iconographies...) et tenant compte des retours des utilisateurs. Il libère du temps de cerveau, mais ne remplace pas nos neurones ! C’est l’un des cercles de l’EBM, mais in fine, la décision, c’est toujours le médecin qui la prend, avec le patient ".
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