« Les économies à l'hôpital, c'est terminé » : Véran annonce 4 000 lits pouvant ouvrir à la demande

Publié le 10/10/2020

Crédit photo : GARO/PHANIE

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé vendredi, lors d’une visite dans le Territoire-de-Belfort, l'allocation de 50 millions d’euros supplémentaires pour l'ouverture de 4 000 lits à la demande dans les hôpitaux français, dès décembre.

« Dès la semaine prochaine, je débloquerai une enveloppe de 50 millions d'euros supplémentaires de manière à pouvoir ouvrir jusqu’à 4 000 lits dans l'ensemble des hôpitaux de notre pays », a déclaré M. Véran devant la presse, en marge d'une visite de l’hôpital Nord Franche-Comté à Trévenans (Territoire-de-Belfort).

Cette mesure, promise dans le cadre du Ségur de la santé, sera effective « dès le mois de décembre et avant s’il le faut », a-t-il ajouté, « parce qu’il y a urgence pour être capable de faire baisser la pression dans les hôpitaux et de créer de la place là où il y en a ».

« Il faut qu’on ait des lits à la demande qu’on soit capable d’ouvrir quand c’est nécessaire et de refermer si la pression sanitaire diminue », afin « qu’on ne manque jamais de lits quand on en a besoin », a expliqué le ministre.

« La donne a changé », assure Véran

Olivier Véran a inauguré vendredi le nouvel hôpital Nord Franche-Comté, qui, avec 4 500 employés, accueille des patients du secteur de Belfort et Montbéliard.

Le ministre de la Santé a visité le service de réanimation de l’hôpital et a échangé avec des personnels de l’établissement, notamment au sujet des mesures du Ségur de la santé.

« Je suis venu dire à celles et ceux qui font vivre l’hôpital au quotidien que leur exercice va être bouleversé pour le mieux, que la période la plus dure qu’a pu connaître l’hôpital dans son histoire les vingt dernières années avec les suppressions de lits, les réductions d’effectifs, les économies, c’est terminé », a-t-il affirmé devant la presse.

« La donne a changé, nous voulons rouvrir des lits, embaucher du personnel partout où ça fait sens et valoriser celles et ceux qui nous soignent au quotidien comme ils méritent de l’être », a ajouté le ministre.

AFP


Source : lequotidiendumedecin.fr