Les syndicats Action praticiens hôpital (APH) et Jeunes médecins s'élèvent contre un amendement au projet de loi de santé voté au Sénat avec l'aval d'Agnès Buzyn. Cette mesure renforce l'interdiction (existante) pour les PH démissionnaires d'exercer en libéral (dans un périmètre de 10 km et pendant les deux ans suivant leur démission) et l'étend aux PH à temps partiel. Aux dires des PH, ce verrou anti-concurrence pensé pour protéger l'hôpital public sabote l'objectif du gouvernement de renforcer l'exercice partagé entre la ville et l'hôpital. « Si cette mesure n’incitera en rien des praticiens à postuler dans les établissements hospitaliers en difficulté, elle aura en revanche un effet dissuasif auprès des établissements qui attirent encore aujourd’hui des médecins », déplorent-ils. Les PH préfèrent la revalorisation des rémunérations en entrée de carrière à cette « coercition déguisée ».
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