JUSQU'AU 18 juin, des spots seront diffusés à la radio, et, pendant deux mois, des affiches murales, des sets de table pour restaurant et des encarts dans la presse grand public et médicale appelleront les fumeurs à décrocher. «Une envie de fumer ne dure que de trois à quatre minutes. Ça vaut le coup de résister.»«Après l'arrêt, l'envie de reprendre s'éloigne de jour en jour.ça vaut le coup d'essayer.»«Chaque tentative est un pas de plus vers l'arrêt définitif.» «72heures après, respirer devient plus facile. Ça vaut le coup d'y penser.» Chacun de ces messages, comme la rediffusion du guide «J'arrête de fumer» (32 pages), renvoie à Tabac Info Service, 0825.309.310.
Sur 13,8 millions de Français fumeurs, 16,5 % témoignent d'une dépendance physique au tabac. La grande majorité de ceux qui désirent arrêter relève d'une prise en charge par le médecin traitant. Celui-ci y répond seul, dans 86,5 % des cas, ou en liaison avec une structure spécialisée, 11,3 %, tandis que, pour 2,2 % des demandes, il adresse le patient à une consultation de tabacologie (Baromètre santé médecins/pharmaciens 2003). Les fumeurs de catégories sociales défavorisées, qui ont vécu moins d'un jour sans griller une cigarette au cours des cinq dernières années, se révèlent les plus inaccessibles au sevrage, rapporte une étude britannique.
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