Qui n’a pas rêvé même adulte un jour de se lancer à la recherche d’un trésor ? C’est la trame du dernier roman Il n’y a pas de passé simple de François-Henri Soulié.
Le nouveau personnage de François-Henri Soulié, le jeune journaliste Skander Corsaro, mérite le détour. C’est un personnage métis qui possède à la fois des gènes d’Arsène Lupin, Tintin, un peu James Bond parfois et Columbo. Incroyablement intelligent et élégant, il ne lâche jamais l’affaire, même en cas de danger sur sa vie.
Le jeune Corsaro travaille dans un journal local, le Courrier du sud ouest. Il s’intéresse en particulier à l’abbaye de Morlan. Le lendemain de la parution de son premier article dans le journal local où il travaille, l’architecte de l’abbaye, Lormel, est retrouvé assassiné au pied d’un échafaudage. Commence alors une enquête passionnante avec plein de rebondissements et de risques pour le jeune journaliste en herbe. Aidé de son copain d’enfance, Tonio, Skander passe entre les gouttes de partisans du parti xénophobe et nationaliste (il se fait sérieusement amocher par un des fachos), et manque de se faire écraser avec sa moto, alors qu’il se rend chez son ami peintre, Leo, qui habite à quelques kilomètres de la ville locale…
Polar captivant et drôle, le lecteur s’attache vite au jeune journaliste. Cela tombe bien, car ce n’est que le premier volet d’une longue série d’aventures prévues par l’auteur.
Il n’y a pas de passé simple, François-Henri Soulié, 391 pages, éditions du Masque, 7,90 euros, prix du premier roman du Festival de Beaune.
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