Faut-il changer les hommes pour incarner une nouvelle politique ? Maurice-Pierre Planel, président du Comité économique des produits de santé (CEPS), l'homme le plus craint de l'industrie pharmaceutique française, a été nommé directeur général adjoint de la Direction générale de la santé. Alors que le CEPS doit conclure avant la fin de l'année un nouvel accord-cadre, ce départ marque un tournant pour les négociations en cours. Les industriels s'alarment depuis plusieurs mois du décalage entre les déclarations de principes annonciatrices d'une nouvelle ère pour l'industrie pharma en France et le recours aux recettes traditionnelles dans le cadre du PLFSS. Or, l'ancien président du CEPS s'il a fidèlement exécuté la mission qui lui avait été donnée, à savoir baisser les prix des médicaments, portait un handicap, celui d'avoir été nommé par Marisol Touraine.
À ce jour le Leem n'a pas publié de communiqué, saluant par exemple le dialogue mené par les industriels. Faut-il s'en étonner ? Alors que les négociations pour l'accord cadre entre le Leem et le CEPS devaient s'achever en décembre prochain, son successeur à ce jour n'a toujours pas été nommé.
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