Méningite tuberculeuse : l’ARS de Nouvelle-Aquitaine lance une campagne de dépistage après le décès d'un enfant de 5 ans

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Publié le 18/05/2017
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Crédit photo : Phanie

Un enfant de 5 ans est décédé d'une méningoencéphalite d'origine tuberculeuse au sein du service de pédiatrie du CHU de Poitiers. Dès le diagnostic identifié, les équipes du CHU et du Centre de lutte anti-tuberculeux (CLAT) de Vienne, en lien avec l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine dans un communiqué.

Deux cas suspects ont été détectés lors du dépistage réalisé par les équipes du CHU et du Centre de lutte anti-tuberculeux (CLAT) de Vienne dans l’école maternelle de Smarves où était scolarisé l’enfant et dans son entourage proche. « Leur état de santé n’est pas préoccupant. Des examens complémentaires sont en cours. Un traitement antibiotique sera administré aux deux enfants en cas de confirmation du diagnostic », indique l'ARS dans un communiqué.

Dépistage des écoliers et des proches

Des mesures de dépistage ont également été mis en place à l’école maternelle de Smarves, où était scolarisé l’enfant, en collaboration avec la médecine scolaire. Sont aussi concernés les enfants accueillis à la garderie et à la cantine. Les modalités du dépistage ont été expliquées aux parents des enfants concernés lors d’une réunion organisée à l’école, en présence du CLAT, de l’ARS et de l’Éducation. La campagne de dépistage est en cours.

« Une cellule d'écoute et d'accueil » pour les parents composée de médecins, infirmières, psychologue et inspecteur d'académie a aussi été mise en place.

L'ARS de Bretagne annonçait en février décès d'une fillette de 4 ans des suites d'une méningite tuberculeuse. Le dernier bilan de la tuberculose en France indiquait un recul de la tuberculose après la suspension de l'obligation vaccinale. Toutefois les auteurs invitaient à la vigilance. Le nombre de cas de tuberculose sévère chez les enfants nés après 2006 reste faible, en moyenne de 2,2 méningites et 1,4 miliaire par an. Entre 1 et 4 auraient pu être évités car ils sont survenus chez des enfants éligibles à la vaccination.


Source : lequotidiendumedecin.fr