« Madame Theodore Roosevelt vient de donner à l’Amérique un grand exemple dont il sera presque autant parlé que celui de M. Roosevelt lui-même, invitant un noir à dîner chez lui, et à la Maison-Blanche ! Cette femme énergique ne semble pas douée d’une initiative inférieure à celle de son mari. Jugez-en : elle a proscrit de sa dernière réception le décolletage officiel.
Mme Roosevelt n’est nullement une quakeresse ; c’est une femme du monde dans toute l’acception du terme. Elle sait que les dames peuvent montrer leurs épaules sans que cela tire à conséquence. Mais, influencée, elle a dû renoncer à se décolleter pour quelques soirs et elle a voulu éviter à son entourage le risque des fâcheuses bronchites par ces temps de froid humide. Voilà pourquoi ces dames ne paraîtront pas en peau d’ici à quelque temps dans les salons de la présidence, à Washington. »
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