À Paris, de Toutankhamon à Picasso
Le trésor du Pharaon Toutankhamon est à la Grande Halle de la Villette jusqu’au 15 septembre, avant son installation définitive dans le nouveau musée du Caire. Au Louvre, jusqu'au 30 septembre, les dessins de Mariette, soit une histoire du dessin, avec une prédilection pour l’Italie, grâce à l'un des plus grands collectionneurs du XVIIIe, et les dessins d'Antoine-Jean Gros (1771-1835), élève de David, peintre de l’épopée napoléonienne et précurseur du romantisme.
Au musée d'Orsay, jusqu’au 22 septembre, Berthe Morisot, avec ses portraits et intérieurs, et jusqu’au 21 juillet le modèle noir depuis l'abolition de l’esclavage. Picasso et la guerre au musée de l’Armée, jusqu’au 28 juillet : il est engagé avec « Guernica » lors de la guerre d’Espagne et après son « exil intérieur » pendant la deuxième guerre mondiale, il est avec sa fameuse Colombe un militant pacifiste.
Au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme, jusqu’au 25 août, des objets personnels et la collection d’art d’Helena Rubinstein (1872-1965), qui a mis la science au service de la cosmétique. À l’Institut du monde arabe, jusqu’au 21 juillet, la révolution du ballon rond, avec nos champions de foot issus de l'immigration, Zidane et autres, une exposition qui raconte notre époque et les liens qui nous unissent aux peuples arabes.
À la Fondation Cartier-Bresson, jusqu'au 29 septembre, photos américaines avec Wright Morris (1910-1998), écrivain qui « capture l’essence du visible » du Midwest américain ; et aussi la flânerie insouciante du jeune Henri Cartier-Bresson en Europe. Photos encore au Jeu de Paume, jusqu'au 22 septembre, avec Sally Mann, une vision de la famille, du sud des États-Unis et de son histoire sécessionniste.
Au Centre Pompidou l’impact des découvertes de la préhistoire, au XIXe, sur la création artistique jusqu’à nos jours (jusqu’au 16 septembre), et Dora Maar, photographe et peintre et aussi muse de Picasso (jusqu’au 29 juillet). Au Petit Palais, Paris romantique et international de 1815 à 1848, jusqu’au 1er septembre, et l’âge d’or du dessin romantique en Allemagne, une sélection de Goethe pour le musée de Weimar, jusqu'au 15 septembre.
Une exploration du vide avec Calder et Picasso au musée Picasso, jusqu’au 25 août. La Fondation Cartier écolo jusqu’au 10 novembre, avec la création contemporaine inspirée des recherches scientifiques sur les arbres. À la Fondation Vuitton, jusqu’au 26 août, une sélection de sa collection depuis 1960. À la Fondation Custodia, jusqu’au 25 août, les portraits de famille de Frans Hals et des portraits d’enfants du Siècle d’or.
À Versailles, Madame de Maintenon chez elle, jusqu’au 31 juillet, et 5 photographes contemporains (Allouche, Goldin, Parr, Poitevin, Sassen), au Domaine du Trianon jusqu’au 20 octobre. À Giverny, les mêmes lieux peints à 25 ans d’intervalle par Monet et Aubertin, plus symboliste, jusqu’au 14 juillet, et Ker-Xavier Roussel, nabi à ses débuts avant un retour à des sujets mythologiques, du 27 juillet au 11 novembre.
Hauts-de-France et Est
À Roubaix, jusqu’au 22 septembre, le peintre naturaliste de la III° République Jules Adler, avec une dimension sociale et humaine, et aussi la contemporaine Ise, brodeuse d’images, et le sculpteur anglais Peter Briggs. À Villeneuve d’Asq, jusqu’au 22 septembre, une histoire culturelle et visuelle du féminisme en France à travers le regard de l'actrice et réalisatrice Delphine Seyrig (1932-1990).
Au Centre Pompidou-Metz, parcours spirituel et esthétique autour des sculptures du Coréen Lee Hufan, jusqu’au 30 septembre. Au Louvre-Lens, Homère au cœur de notre culture occidentale.
Ouest et Centre
À Rouen, Braque, Miro, Calder, des amitiés créatrices, jusqu’au 2 septembre. Au Havre, sa ville natale, Raoul Dufy impressionniste, fauve, avec ses périodes bleue et noire, jusqu’au 3 novembre ; et jusqu’au 1er septembre, 200 toiles de Van Gogh projetées au Carré des Docks. Impressionnistes locaux, Schuffenecker, Moret, Maufra, à Pont-Aven, à la suite de Gauguin, jusqu’au 5 janvier.
À Quimper, jusqu’au 29 septembre, les derniers Le Sidaner, Aman-Jean…, artistes qualifiés d’intimistes qui poursuivent le mouvement au début du XXe siècle. À Landerneau, jusqu’au 3 novembre, retour sur les cabinets de curiosité, qui, depuis la Renaissance, hantent notre imaginaire et celui des artistes.
À Angers, jusqu’au 3 novembre, hommage à un Angevin oublié, Alexis Mérodack-Jeaneau, engagé dans les avant-gardes au début du XXe. À Orléans, 70 ans de carrière du photographe André Kertész, jusqu’au 27 octobre. À Chaumont-sur-Loire, 17 artistes dans les jardins jusqu’au 3 novembre. Et jusqu’au 1er septembre, Le Voyage à Nantes, parcours culturel et touristique dans toute la ville, à suivre sur la ligne verte tracée au sol.
Leonard de Vinci, 500 ans
Le 500e anniversaire de la mort de Léonard de Vinci est l'occasion d'une programmation exceptionnelle, notamment dans le Val de Loire (1). À Chambord, dont Léonard a dessiné l’escalier à double révolution, la genèse et la construction du château, jusqu’au 1er septembre, et les dessins de Jérôme Zonder sur la mémoire et la trace, jusqu’au 16 septembre. À Amboise, jusqu'au 2 septembre, la construction du mythe de la mort de Vinci dans les bras de François Ier. Au Clos Lucé, jusqu’au 2 septembre, la tapisserie de « la Cène », copie de la fresque de Santa Maria delle Grazie à Milan, sortie du Vatican pour la première fois. À voir aussi à Chantilly, jusqu’au 6 octobre, le carton de l’énigmatique « Joconde nue ».
Et jusqu'à Londres, où la Queen's Gallery (2) propose jusqu’au 13 octobre un choix de 200 dessins de Vinci de la collection royale, avec en particulier les planches anatomiques commentées, qui, si elles avaient été publiées avant 1900, auraient été d’un grand apport pour la médecine, en particulier en cardiologie. Mais à l'époque, les compositions artistiques du génie de la Renaissance étaient davantage reconnues !
Au Louvre, une grande rétrospective sera présentée du 24 octobre au 24 février (réservations obligatoires, déjà ouvertes).
(1) www.vivadavinci2019.fr
(2) www.rct.uk
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