À propos du mode d'administration du chloroforme :
« On encourage le malade, on lui dit que ce n'est rien, s'il étouffe, par exemple… »
« Il n'y a pas à s'occuper du pouls. »
« Si le malade vomit, on donnera un peu moins de chloroforme… »
En cas d'arrêt de la respiration, « la première chose à faire, c'est de faradiser le phrénique ».
À propos de la saignée :
« La saignée est indiquée chez les noyés, les strangulés…»
« Si le malade a une syncope pendant la saignée, c'est par émotion : il faut au besoin lui donner un soufflet… »
À propos du cathétérisme urétral :
« Chez la femme, c'est plus simple, on saisit le méat avec la main gauche… »
À propos de la réduction d'une fracture de jambe :
« On pratiquera la contre-extension en tenant le malade sous les aisselles… »
À propos des oreillons :
dans l'orchite des oreillons, voici le traitement à faire suivre au malade : « On lui met les boules sur un éventail en bois garni de ouate ».
À propos du diagnostic de la grossesse
« On sent les apophyses épineuses des vertèbres du fœtus par la palpation du ventre de la mère. »
Mais voici qui est plus fort. Un candidat n'a pas hésité à déclarer textuellement : « On entendra la respiration du fœtus ».
(Paris Médical, 1911)
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