L'administration de sulfate de magnésium aux femmes enceintes accouchant prématurément (moins de 30 semaines d'aménorrhée) pourrait permettre de limiter le risque de malformations ou de dysfonction cérébrale chez les enfants. C'est la conclusion d'une étude australienne menée sur 1 047 accouchements survenus entre 1996 et 2000. Dans cette étude randomisée, les mères recevaient soit du sulfate de magnésium pendant vingt minutes au moins (et idéalement durant les 24 heures précédant l'accouchement), soit du placebo. « La mortalité pédiatrique des enfants traités était diminuée par rapport au groupe témoin (13,8 % contre 17,1 %) et l'incidence des infirmités moteurs cérébrales a elle aussi été abaissée (6,2 % contre 8,2 %). Néanmoins, ces deux chiffres ne sont pas statistiquement significatifs », analyse le Dr Caroline Crowther (Adélaïde). Pour que cette thérapeutique devienne une recommandation formelle, il faudrait que les études à plus large échelle actuellement menées soient, elles aussi, positives.
« JAMA », 26 novembre 2003.
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