Des organisations de recherche réparties dans 9 pays ont créé l'International Cancer Genome Consortium (ICGC), annonce l'Institut national du cancer (INCa), qui en est le membre français. Ce consortium a pour objectif la production et la collecte de données de grande qualité portant sur l'étude génomique d'une cinquantaine de types de cancers. Chaque membre prévoit de réaliser l'analyse à haute résolution de l'ensemble des altérations génomiques dans au moins un type ou un sous-type de cancer. Chaque projet portera sur des échantillons tumoraux provenant d'environ 500 patients.
L'ICGC va élaborer une liste de 50 types et sous-types de cancers fréquents dans le monde. Toutefois, le cancer est très hétérogène, et, en réalité, des centaines de types et de sous-types peuvent être identifiés. De ce fait, cet objectif de 50 projets n'a pas pour vocation d'être exhaustif et de couvrir l'intégralité de la maladie.
Afin de faciliter la comparaison des différentes recherches, l'ICGC a établi la liste des facteurs clés que chacun de ses membres doit prendre en compte :
– l'exhaustivité (détection de l'ensemble des gènes mutés dans au moins 3 % des échantillons) ;
– la résolution (établissement des données de séquence de l'ADN à l'échelle individuelle) ;
– la qualité (suivi des études basé sur des normes communes de pathologie et de technologie) ;
– les contrôles (comparaison des données établies avec celles de tissus appariés non tumoraux).
Pour en savoir plus sur le consortium : www.icgc.org. Pour en savoir plus sur le programme de génomique du cancer : www.e-cancer.fr .
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