Il y a quelques jours de cela, une généraliste d’une petite cité tranquille effectuait ses consultations. En fin de matinée, cette dernière achevait son travail, lorsqu’un énergumène l’a plaquée contre le mur, et a tenté de lui arracher les cheveux ; tout cela pour récupérer l’argent de sa caisse.
Surprise, mais aussi terrifiée, cette dernière s’est mise à crier. La dernière patiente est alors intervenue ; élément permettant de mettre en fuite son agresseur.
Très éprouvée par cette situation notre collègue est allée déposer plainte auprès de la gendarmerie (elle connaissait l’identité du triste sire à l’origine de cette agression). Accompagnée par la dernière patiente (qui était son témoin), elle s’est vue refuser toute déposition.
En effet, selon les dires de l’officier de police de garde ce jour-là, en l’absence de traces de coups ses dires ne pouvaient être pris en compte. Faut-il que cette dernière se fasse frapper violemment pour être prise en considération ? Il est triste de voir que cette collègue, qui est mon associée, soit aussi mal écoutée par les représentants de l’ordre public !
Heureusement que nous sommes solidaires pour nous défendre, mais sommes-nous écoutés pour autant par nos politiciens ?
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