Faut-il transférer l'hôpital en service de réa ? Les signaux d'alerte sonnent tous désagréablement au même moment à l'oreille d'Agnès Buzyn. Et on ne sait plus comment les éteindre Avenue-de-Ségur. Ce jour, la FHF en liaison avec les conférences médicales et des directeurs pour mieux frapper les esprits lancent l'appel du 24 octobre. Et demande a minima l'alignement de l'Ondam hospitalier à celui de la ville, soit 2,4 %. Le lendemain, la FHF sera reçue par la ministre des Solidarités et de la Santé. Ambiance… Même les fidèles parlementaires du parti majoritaire sortent de leurs gonds. Le fidèle Olivier Véran, rapporteur du budget attend « un gros engagement » pour l'hôpital. Et gronde à la non-compensation financière de certaines mesures de gilets jaunes. Faut-il à ce stade parler de fronde ? Certes, Agnès Buzyn a confirmé pour le mois de novembre un plan de soutien pour l'hôpital public qualifié de « trésor national » lors de son discours à l'Assemblée nationale le 22 octobre dernier. Alors face à ce qui est également décrit comme « une crise existentielle », faute de lits disponibles et de moyens en réa, doit-on plutôt convoquer en urgence Stéphane Bern pour sauver l'hôpital en lançant un nouveau loto ? En tout cas les rustines et autres techniques de la médecine humanitaire ne suffiront pas cette fois-ci à sauver le malade.
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