Fait trop rare, Bioprojet illustre la capacité entrepreneuriale française dans le domaine du médicament.
Né en 1982 de la rencontre de Jeanne-Marie Lecomte qui a fait sa carrière dans l’industrie (Lebrun, Janssen, Pasteur-vaccins) et du Pr Jean-Charles Schwartz qui est un chercheur brillant au sein de l’INSERM, spécialiste des neurotransmetteurs. L’aventure commence avec le succès de Tiorfan, premier antisécrétoire pur, conçu à partir des travaux sur les neurotransmetteurs (opioïdes endogènes), fruit d’une recherche conjointe Bioprojet-Inserm. Aujourd’hui, Tiorfan est présent dans 70 pays, une forme pédiatrique étant lancée en 2002. Un succès qui va accélérer le développement de Bioprojet qui devient laboratoire pharmaceutique en 1992 : achat de licences de commercialisation de plusieurs produits, implantation dans plusieurs pays européens, acquisition du centre de recherche SK-Beecham, près de Rennes. Car ce laboratoire « complètement privé et indépendant » entend bien construire son avenir sur la recherche dans les maladies du SNC et sur les neurotransmetteurs : Wakix illustre cette volonté, mais d’autres pistes prometteuses existent.
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