Coup de gueule, coup de cœur, avis d’expert ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postées au fil des jours par les lecteurs internautes.
Deux médecins décrivent dans une vaste thèse conjointe de médecine générale la « culture de la violence » qui sévit à l'hôpital et dont les jeunes médecins en stage sont les premières victimes. Victimes... plutôt agacée, cette lectrice raconte son expérience…
Arrêtez de vous poser en victimes, ces comportements ont toujours existé, et pas seulement en Médecine ! Il faut répliquer immédiatement, car ce sont des couards qui agissent ainsi, ils ne s'adressent pas à n'importe qui, ils flairent les proies faciles.
Quand j'étais jeune Interne, je suis allée jusqu'à m'avancer d'un air menaçant, en me gonflant comme la grenouille de la fable, et en menaçant un autre Interne qui m'avait insultée : ''Tu veux mon poing sur la gueule ?'' Ce n'était pas dans ma nature, et tout en prononçant ces mots, je me disais : Ouh la la ! c'est moi qui dis cela ? Et bien cela a été très efficace, ce collègue est rentré immédiatement dans sa coquille, il a été très surpris de ma réaction. Et ma réputation à l'Internat était faite, j'ai eu une paix royale !
Des pleutres, souvenez-vous ! N'ayez pas peur de répliquer. Evidemment, si c'est un patron qui vous balance un instrument à la figure lors d'une intervention, ce n'est pas pareil ! Je n'ai pas vécu cette situation, les patrons étaient respectueux, et je dirais même qu'ils étaient très protecteurs envers une femme Interne (il n'y en avait pratiquement pas en chirurgie), même si les plaisanteries révélaient parfois leur éducation de carabin ! Cela, je le savais, baignant moi-même dans ce milieu.
Posté le 30 octobre 2020. Voir tous les commentaires sur le sujet : A l'hôpital, deux internes exposent la banalisation des violences dans les stages.
C’est vous qui le dites
« Il ne sert à rien d’ajouter une année d’étude supplémentaire » pour devenir médecin
C’est vous qui le dites
« La question du temps de travail des internes est une question cruciale de sécurité »
C’est vous qui le dites
« Les généralistes veulent bien travailler pour presque rien, pourquoi les payer plus ? »
C’est vous qui le dites
« Les libéraux contraints de travailler 55h par semaine pour s’en sortir »