C’est essentiellement pour les tumeurs surexprimant HER2 que des progrès importants ont été enregistrés. Actuellement de nombreux protocoles associent deux thérapies ciblées à la chimiothérapie avec des résultats positifs tant en situation néoadjuvante qu’en situation métastatique. Par exemple en phase métastatique l’association trastuzumab + pertuzumab (un autre anticorps monoclonal anti HER2 avec un autre site de fixation) fait mieux que le trastuzumab seul (13).
Il a été démontré la même chose en néoadjuvant en associant le lapatinib (antityrosine kinase) au trastuzumab (14).
Il a été possible de concevoir une molécule alliant chimiothérapie et thérapie ciblée en l’occurrence le trastuzumab et la maytansine. On parle de chimiothérapie vectorisée, la chimiothérapie étant amenée et libérée au sein des seules cellules tumorales avec une bonne efficacité et une plus faible toxicité (15).
Pour les cancers hormono-dépendants RH+, on note en situation métastatique un échappement à l’hormonothérapie au bout de 8 à 12 mois de traitement. Des molécules sont en développement pour « reverser » cette résistance. L’évérolimus (Afinitor) a été testé dans cette indication et a montré son efficacité (16).
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