QUEL BILAN EFFECTUER DEVANT UNE FRACTURE PAR FRAGILITÉ OSSEUSE ?

Publié le 20/02/2015
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Deux explorations sont indispensables : le bilan biologique phosphocalcique et la densitométrie osseuse.

Le bilan biologique permet de suspecter d'autres causes de fragilité osseuse que l'ostéoporose simple. On pourra ainsi dépister une maladie métastatique osseuse, un myélome, une hémopathie, une hyperparathyroïdie, une ostéomalacie, des troubles phosphocalciques secondaires à une maladie rénale chronique, une endocrinopathie (voir Tableau 1).

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La densitométrie osseuse permet de confirmer la fragilité osseuse et de la quantifier. Il s'agit d'un examen non invasif et peu irradiant.

Les ostéodensitométries sont aujourd'hui très répandues et l'examen peut être réalisé dans des délais rapprochés. La mesure de la densité osseuse (DMO) doit être réalisée sur deux sites : le rachis lombaire et la hanche totale. La mesure de la densité osseuse , exprimée en grammes/cm2 est comparée à celle de sujets de même sexe, en bonne santé, ayant atteint le pic de masse osseuse, de façon à rendre un résultat en T-Score.

L'ostéoporose est définie par un T-Score inférieur à -2,5. La densitométrie osseuse ne permet pas

de mettre en évidence les altérations de l'archi-tecture osseuse (Figures 1a et 1b).


 

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Il faut pour cela utiliser micro-scanner, IRM haute résolution (explorations non encore routinières) ou des méthodes invasives (biopsies osseuses) comme l'histomorphométrie.

Source : Le Généraliste: 2710