Depuis une semaine, Direction générale de la Santé, InVs et Haut Conseil de la Santé publique alertent sur la conduite à tenir en cas de suspicion d’infection par le virus Ebola chez un patient de retour d’un pays où sévit l’épidémie.
• La dernière recommandation de la DGS préconisait de considérer comme suspect d’infection tout patient présentant une fièvre supérieure à 38°5 C et de retour d’une zone d’épidémie (Guinée Conakry, Libéria, Sierra Leone et contigüité avec la zone touchée). Si ce patient se présente en cabinet de médecine générale, de lui faire porter un masque chirurgical et de l’isoler autant que possible. Pour le praticien, l’hygiène des mains par friction hydro-alcoolique, le port de masque (FFP2 dans l’idéal), de gants, de lunettes couvrantes et de surblouse sont indispensables pour tout contact. L’orientation du malade est réalisée en lien avec le Centre 15.
• Un patient asymptomatique n’est pas contagieux et donc aucune mesure d’éviction n’est requise. Le début de la contagiosité est lié à la virémie et donc à l’apparition des premiers symptômes.
• Tout patient asymptomatique de retour d’une zone à risque doit surveiller quotidiennement sa température pendant 3 semaines et en cas de fièvre supérieure à 38,5°C se signaler au Centre 15.
Cette infection est effectivement grevée d’un taux de mortalité de 20% à 90%. Il n’existe pas de traitement spécifique et encore moins de vaccin. Le risque de transmission est bas dans les premières phases de la maladie, il augmente avec l’aggravation de la maladie. Les Africains malades ont tous été contaminés lors de contacts proches avec le sang, les tissus ou les liquides biologiques de personnes malades lors des soins ou d’animaux infectés. Selon les experts, le risque d’importation du virus Ebola en France est très faible.
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