Dans un communiqué, le Pr Philippe Juvin, nommé chef du service des urgences de l’HEGP le 23 février, précise que « le tribunal administratif de Paris [le] confirme comme chef des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) et déboute ses adversaires ».
Début avril, le syndicat des praticiens des hôpitaux public (SPHP) et le Dr Alain Davido, médecin qui dirigeait jusqu’à présent les urgences de l’HEGP, avait demandé la suspension de la nomination à la tête de ce service du Pr Juvin, par ailleurs secrétaire national de l’UMP et conseiller santé de Nicolas Sarkozy.
« Une attaque instrumentalisée »
« La justice m’a donné raison », commente le Pr Juvin, pour qui les requêtes des plaignants sont « motivées par des rancunes personnelles ». « L’attaque était purement politique, et instrumentalisée comme par hasard au moment de la campagne des élections présidentielles alors que ma nomination avait été décidée il y a deux ans », argumente-t-il encore. Le Pr Juvin précise qu’il se réserve « le droit de demander réparation à ceux qui ont calomnié le travail que j’effectue au service de la santé de mes patients ».
Devant la justice, les plaignants avaient estimé que la nomination du Pr Juvin à la tête des urgences de l’HEGP était de nature politique. Ils avaient aussi ironisé sur son « don d’ubiquité », faisant référence à ses multiples fonctions médicales et politiques.
Investissement en santé : malgré l’urgence, pourquoi ça coince encore
Suicides de soignants à l’hôpital : Vautrin, Borne et Neuder visés par une plainte, ainsi que l’AP-HP
Opacité tarifaire, pratiques commerciales trompeuses… Les cliniques rappelées à l’ordre par Bercy
Vers un moratoire sur les fermetures des maternités ? Les obstétriciens du Syngof disent non