LES DIRECTEURS d’hôpital ont placé en tête le Syndicat des managers publics de santé (SMPS) au Comité consultatif national (CCN) avec 41,81 % des voix. Le syndicat remporte cinq sièges, tandis que le SYNCASS-CFDT en récupère quatre avec 37,57 % des voix. Le CH-FO obtient le dernier siège avec 16,28 % des voix. Même ordre d’arrivée à la Commission administrative paritaire nationale (CAPN), où le SMPS conserve la première position (42,68 % des suffrages), devant le SYNCASS-CFDT (37,64 %), CH-FO (17,36 %) et l’UFMICT-CGT (2,31 %). S’il reste majoritaire, le SMPS tombe sous la barre symbolique des 50 %. Le syndicat de directeurs fait sa propre analyse : « Le SMPS paie le courage d’avoir adopté une position atypique. Son soutien à la loi HPST y est sans doute pour beaucoup ». Un soutien qui a « permis de clarifier la gouvernance interne des établissements » et qui a « valu au corps son troisième statut en dix ans », complète le SMPS. Le SYNCASS-CFDT progresse de 10 points à la commission paritaire, et gagne un siège, ce qui le place à égalité avec le SMPS (quatre sièges sur dix pour chacun des deux syndicats).
Chez les directeurs de soins et les « D3S » (directeurs d’établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux), le SYNCASS-CFDT conserve sa place de leader au sein des deux instances (CCN et CAPN), devançant très largement le SMPS, CH-FO, l’UFMICT-CGT et l’UNSA. Le SYNCASS-CFDT met ces résultats sur le compte de son « positionnement clair » en matière de management hospitalier et de revendications statutaires.
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