Les 15 faits marquants des 547 lettres

Publié le 13/11/2017
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– Les médecins choisissent de se suicider pour faire cesser leur douleur morale, et non parce qu’ils veulent mourir.

– Les femmes recourent le plus souvent au suicide médicamenteux, les hommes se tournent vers les armes à feu. Dans l’Etat de New York, les défenestrations sont les plus nombreuses.

– Ce sont les anesthésistes hommes qui ont le taux de suicide le plus important.

– Une proportion importante des médecins se donnent la mort au sein même de leur établissement de soins

– Tous les médecins qui se suicident ne présentent pas toujours de signes de dépression.

– Les médecins vivent des problèmes comme tout le monde – juridiques, financiers, familiaux… – mais en travaillant souvent plus de 100 heures par semaine, ils ont du mal à tout mener de front.

– Les médecins ne sont jamais indifférents à la mort de leurs patients.

– Les médecins qui ne trouvent pas de postes fixes en contrat de longue durée tendent plus à se suicider que les autres.

– La non atteinte d’objectifs fixés par l’employeur ou la faculté (pour les internes) est une cause de passage à l’acte souvent mise en avant.

– La privation de sommeil – qui en temps de guerre est utilisée comme une torture – augmente le risque de dépression.

– La culpabilisation des médecins en difficulté par leurs administrations est vécue comme une stigmatisation supplémentaire et non une aide.

– Ce sont les personnes les plus compassionnelles, perfectionnistes et celles qui ont vécu un évènement traumatique à l’intérieur de leur établissement qui ont le risque le plus élevé.

– Les médecins ont du mal à faire confiance à leurs confrères soignants lorsqu’ils sont en détresse, en particulier aux psychiatres.

– L’abus de médicaments, d’alcool ou des comportements illégaux peuvent être à l’origine de suicides.

– Les hôpitaux et les facultés de médecine tentent au maximum de passer sous silence toutes les tentatives d’autolyse et utilisent facilement des euphémismes, voire des mensonges.

– Ignorer ou passer sous silence le problème des suicides de médecin est un cercle vicieux qui conduit à encore plus de décès.


Source : Le Quotidien du médecin: 9618