« La Guyane à une pathologie parasitaire encore riche », souligne le Pr Bernard Carme, du centre hospitalier de Cayenne, responsable de l’équipe INSERM de recherche sur les parasitoses (EA 35 93). Le paludisme y fréquent mais « rarement grave », précise-t-il. Mais le praticien s’insurge contre les lourdeurs administratives : « Être dans l’Europe, c’est bien. Paradoxalement, cela peut-être un inconvénient. » En cause, la lutte contre le paludisme, qui, selon lui aurait pu être bien meilleure. « Nous ne pouvons pas prescrire de la primaquine, efficace pour lutter contre les reviviscences de P. Vivax, alors qu’au Surinam, ils en prescrivent à tour de bras et sont meilleurs que nous », assure-t-il. L’accès aux dérivés d’artemisinine était soumis jusqu’à très récemment à une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) et les moustiquaires imprégnées sont moins utilisées qu’au Surinam. De plus, dans les zones d’orpaillage, mal surveillées, des résistances aux molécules se développent. Une conférence de consensus sur le paludisme devrait être organisée en Guyane au cours du premier semestre 2011.
Lourdeurs administratives
Publié le 04/11/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8850
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