Avec un humour souvent corrosif, Valérie Sugg détaille des constats de dysfonctionnement des hôpitaux qui impactent la vie des patients mais aussi du personnel médical et paramédical. Si ces 26 points gâchent la vie de tous, c’est qu’ « ils ont été édictés par des stratèges (ENA, Science Po et autres) qui n’ont qu’une vision à court terme de la santé et qui ont choisi d’économiser en fermant des lits, en réduisant le personnel, bref en dégoûtant les soignants déjà exerçant et leurs confrères en devenir ».
Quelques exemples :
-Le parking : « limiter les places de parking, les rendre payantes… pour éviter que certains ne stationnent trop longtemps ».
-Les étiquettes : « à l’heure du digital, il faut prendre un numéro, pour accéder à l’accueil et enfin se faire remettre le laisser passer tant espéré : les étiquettes »
-Les draps de lit : « sacrée symbolique : des draps tachés déchirés qui donnent un avant-goût du délabrement », « l’absence de serviettes et de couvertures remplacées par des draps… mais qui sont eux aussi manquants »
-Les chemises d’hôpital de la honte : « la fente dorsale devrait faciliter l’accès aux organes vitaux… je suis éberluée ».
-Les toilettes en 6,66 minutes : « 9 personnes à laver par heure… Ce sera sans coiffer, couper les ongles, brosser les dents, rhabiller ».
-Les repas : « sans sel, sans saveur… c’est mauvais pour tout le monde », « les plats en sauce sans visuel sur la viande ».
-L’ambulatoire : « la nuit sera peut être blanche, mais certainement pas rose ».
Padhue : Yannick Neuder promet de transformer les EVC en deux temps
À Niort, l’hôpital soigne aussi les maux de la planète
Embolie aux urgences psychiatriques : et maintenant, que fait-on ?
« Les Flying Doctors », solution de haut-vol pour l’accès aux soins en Bourgogne