Calendrier en main, le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E) s’inquiète de ne voir rien venir sur le terrain de la RTT à l’hôpital.
Dans un communiqué, l’organisation souligne que, en vertu du protocole signé le 23 janvier dernier par le ministère de la Santé et les représentants des PH, une première échéance – définition des dispositifs de traitement du « stock » de 200 millions de jours de RTT constitués par les médecins hospitaliers et de gestion des futurs « flux » – a été fixée sur ce dossier « au plus tard » à la « fin du premier trimestre 2012 », soit ce samedi. Or rien ne se profile au « Journal officiel ».
Le syndicat ne se prive pas de rappeler que, en son temps, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, avait parlé d’un accord « historique » ; et en conclut que « les engagements soit disant forts ne sont que de la poudre aux yeux de ceux qui veulent bien y croire ».
Sur le fond, le SNPHAR-E qui a eu connaissance des textes d’application de l’accord – malgré tout en préparation – juge que « la monétisation proposée se situe à un niveau ridicule pour des heures de travail supplémentaires, deux fois moins que ce que les hôpitaux sont prêts à payer aux médecins mercenaires recrutés souvent sans beaucoup d’exigences de qualité ». Il n’est pas plus enthousiaste sur les projets « d’abondements à la retraite », qu’il décrit « ridicules et méprisants ».
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