L’Institut universitaire du cancer (IUC) a officiellement ouvert ses portes ce lundi 5 mai sur le site de l’oncopole de Langlade à Toulouse, là même où l’ancienne usine AZF a été détruite par une explosion le 21 septembre 2001.
La ministre de la Santé Marisol Touraine et la secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso ont salué l’accueil des premiers patients à l’IUC. Cette étape signe la fin de 10 ans de travaux et un investissement de 300 millions d’euros.
Le projet semblait dans une impasse lorsque les deux ministres ont reçu en juillet dernier le rapport sur l’IUC du Pr Thierry Philip et d’André Syrota. Un comité de suivi a permis d’en assurer la finalisation.
Selon Marisol Touraine,l’IUC est « un projet de réhabilitation volontariste et ambitieux, qui fera progresser la recherche et assurera aux patients une prise en charge et des traitements de pointe en matière de cancérologie ».
306 lits, 10 000 patients annuels
L’IUC doit accueillir quelque 10 000 patients par an. L’établissement compte 306 lits. Ses 36 bureaux devraient héberger 90 000 consultations. Selon Dominique Raynal, le directeur des ressources humaines interrogé par le « Quotidien »,lors du pharaonique déménagement des équipes, « l’objectif, c’est que 1 200 praticiens (800 en provenance de l’ICR et 400 du CHU) soient opérationnels, sans rupture de soins pour les patients déjà en traitement sur les autres sites de l’Institut Claudius-Regaud (ICR) et le CHU ».
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