OUTRE QU’ELLE Y RÉUNIT son assemblée générale statutaire, la FEHAP profite de son congrès, que devrait ouvrir aujourd’hui à 14 heures la maire de Lille Martine Aubry, pour évoquer sous tous les angles la réforme au sens large – la réforme des conventions collectives du secteur ; les plans cancer, Alzheimer, tabac… ; la rénovation de l’action sociale et médico-sociale ; la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances ; la loi Bachelot en cours d’examen.
Sur ce thème Annie Podeur (patronne de la direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins, au ministère de la Santé) ou Édouard Couty (pilote de la commission de réflexion sur les missions et l’organisation des soins en psychiatrie et en santé mentale) participeront aujourd’hui à des tables rondes. Demain, les congressistes partiront de l’exemple de la RGPP (révision générale des politiques publiques) pour s’interroger sur « la permanence des réformes ou la réforme permanente » ; ils se pencheront également sur la question de savoir s’il faut « coopérer ou ne pas coopérer » aux changements qui s’annoncent dans le champ sanitaire. Plus spécifiques au secteur, une conférence-débat doit décortiquer la réforme de la gouvernance du secteur privé non lucratif, une autre s’intéresser à la place des usagers dans les organismes PSPH, une autre encore à la gestion des ressources humaines.
La ministre de la Santé Roselyne Bachelot et la secrétaire d’État chargée de la Solidarité Valérie Létard doivent prononcer vendredi des allocutions de clôture du congrès.
Le programme du congrès est en ligne sur http://ag.fehap.fr/
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