Cardiauvergne est un service permanent de télésurveillance et de coordination des soins mis en place à domicile, à la sortie de l’hospitalisation des patients insuffisants cardiaques de stade III et IV de la NYHA (New York Heart Association classification). Son bilan positif à 5 ans, sur 1 364 patients inclus, est très encourageant car il retrouve une baisse appréciable de la mortalité à 6 mois, évaluée à 3,45 % en 2016 versus 5,16 % en 2015 ainsi qu’un délai plus long avant réhospitalisation.
Dans un dossier médical informatisé, créé à l’inclusion du patient, des données relevées par l’infirmière diplômée d’état (IDE), telles que le poids (sur une balance connectée), le statut fonctionnel, les paramètres biologiques, le traitement actualisé par le pharmacien, les données d’éducation thérapeutique ainsi que les commentaires notés par l’IDE sont collectés, pouvant alors générer des alarmes et des alertes (140 à ce jour). L’inclusion, le suivi et la coordination sont assurés par la cellule de coordination composée d’un cardiologue, d’une IDE et d’une secrétaire.
Cardiauvergne s’articule avec les cardiologues hospitaliers (privés ou publics), les structures de réadaptation cardiaque, les pharmaciens, les associations de patients au sein de la région Auvergne, les deux départements les plus impliqués étant l’Allier et le Puy-de-Dôme. L’étude médico-économique relève un gain de 4 500,00 euros par an et par patient.
D’après la communication de la Dr Marie-Claire D’Agrosa Boiteux, clinique médicale de cardiopneumologie (Durol) lors de la 4 e réunion du collège national des cardiologues des hôpitaux (CNCH)
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