verbatim macron

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Publié le 18/11/2019
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« J’ai entendu la colère des personnels soignants et leur indignation face à des conditions de travail qui sont parfois devenues impossibles. Face aux salaires compressés, aux rythmes effrénés, aux difficultés matérielles parfois concrètes dans des services où il n’y a plus suffisamment de soignants (...) et avec, au fond, un sens perdu qui est ainsi ressenti, quand rien ne fonctionne plus dans les services au quotidien, ni l’ascenseur, ni le matériel manquant, ni l’absence de lits, ni les plannings à boucler quand il faut remplacer les absents au pied levé. (...) Nous devons investir dans l’hôpital et assumer d'investir plus fortement que nous n'avions au début envisagé de le faire parce que la situation est encore plus grave que celle que nous avions analysée. (…) Grâce à cela on pourra recruter et assurer l'attractivité de l'hôpital, clé pour répondre à beaucoup de situations difficiles. (…) Il faut aussi réorganiser nos systèmes d'accueil, réorganiser l'articulation entre les professions paramédicales et médicales, réussir à libérer du temps utile des médecins, dans les services où ils sont le plus sous pression, et revoir ce que l'on appelle la gouvernance à l'hôpital. »

Emmanuel Macron, jeudi 14 novembre à Épernay


Source : Le Quotidien du médecin