Dans le détail, 3672 étudiants redoublants (les derniers de l'ex-PACES) et plus de 7 000 étudiants primants (via les nouvelles filières PASS – parcours spécifique accès santé – et L.AS – licence avec option accès santé ) intégreront cette deuxième année.

La répartition est donc environ de deux tiers de places pour les nouveaux cursus PASS/L.AS et un tiers pour les derniers redoublants de la PACES.   

 

Toutes filières en santé confondues (médecine, dentaire, pharmacie et sage-femme), la majoration globale du nombre de places est néanmoins plus modeste qu’espérée. Alors que Frédérique Vidal avait promis en mars une augmentation de 2 000 places à la rentrée prochaine, la hausse sera en réalité limitée à 1700 places (soit +11,4 %). 

« Plus de 16 700 places sont offertes pour les quatre filières en santé pour cette année universitaire 2021/2022. (…) Ainsi, l’effort sur la formation des futurs professionnels de santé dans un contexte sanitaire exceptionnel, n’a jamais été aussi important », se félicitent cependant les ministères.

Cette énième mise au point du gouvernement sur le nombre d'admis en deuxième année intervient en pleine polémique autour de cette année de réforme et de transition où cohabitent les étudiants de l'ancien système (ex-PACES et numerus clausus) et les nouvelles voies d'accès aux études de santé (PASS et L.AS).