Atteinte à la sécurité des étudiantes

Pour les représentants des étudiants d’Angers, la décision de la SDU « porte atteinte à la sécurité des étudiants » et va même « à l’encontre de la campagne de lutte contre les violences sexistes et sexuelles menée par l’Université d’Angers ».

Dans ce contexte, les carabins demandent au ministère de l’Enseignement supérieur de réformer le fonctionnement de ces sections disciplinaires, en ouvrant par exemple la possibilité de recours des décisions ou de réouverture d’un dossier disciplinaire en cas d’éléments nouveaux.

 

Cette affaire angevine n’est pas sans rappeler l’émoi de la communauté étudiante à Tours, au printemps dernier. Face à des accusations d’agressions sexuelles, les étudiants en médecine avaient dénoncé une « omerta » de leur faculté. En 2020, cinq étudiantes avaient déposé plainte pour agressions sexuelles et viol à l’encontre d’un autre carabin, étudiant à Tours. Les faits auraient été commis, comme à Angers, lors de soirées étudiantes.

Placé en détention provisoire en septembre 2020 – puis libéré deux mois plus tard sous contrôle judiciaire – le suspect avait pu poursuivre son cursus à la faculté de Limoges, exerçant notamment en stage au sein du service de gynécologie d’un centre hospitalier de Nouvelle-Aquitaine.