• 14 juin 2004 : Les ECN remplacent le fameux concours de l’internat. Près de 4 000 candidats planchent sur les 9 premiers dossiers cliniques. La médecine générale devient une spécialité comme une autre avec un diplôme d’études spécialisées (DES). Mais seulement 57 étudiants sur les 1 037 premiers classés choisissent la spécialité (5,5 %).
• Septembre 2004 : Les étudiants obtiennent de choisir leur spécialité d’internat en « amphithéâtre de garnison », « seule procédure envisageable pour permettre un choix éclairé des étudiants », selon l’ANEMF.
• 6 avril 2005 : A l’appel de l’ANEMF, plus de 3 000 carabins manifestent à Paris pour protester contre la répartition des postes d’internat proposée par le gouvernement et l’ouverture programmée de 50 % des postes en médecine générale.
• Septembre 2005 : À l’issue de la procédure de choix, un millier de postes d’internes de médecine générale sur les 2 400 ouverts aux épreuves classantes nationales (ECN) n’ont pas trouvé preneurs. La répartition des postes pourvus s’établit à 37 % pour la médecine générale contre 63 % pour les autres spécialités.
• Juin 2006 :Un rapport du Pr Quinton (Bordeaux 2), dénonce l’échec des ECN, ce « banal examen » qui ne met pas en valeur la compétence clinique des candidats, ne permet pas de réguler la répartition des spécialistes en fonction des besoins et dévalorise la médecine générale. Le système de notation est cloué au pilori.
• Juin 2009 : Malgré l’opposition des étudiants, la lecture critique d’article (LCA) intègre les ECN. Son coefficient est pondéré à 5 % de la note globale pour cette première édition. Il sera porté à 10 % en 2010, les ECN étant désormais notées sur 1 000 points.
• Juillet 2009 :Un étudiant lillois de 23 ans, Grégory Kuchcinski se classe premier des 6 186 étudiants avec un résultat de 820,947 points sur 950 possibles… Il a rendu trois dossiers presque parfaits. Après une mention « très bien » au bac S, par ailleurs ceinture noire 2e dan de judo, il a mis ipon tous les autres candidats, terminant major de Lille en P1, P2, D1, D2, D3.
• Février 2010 : Les étudiants et les doyens n’approuvent pas le projet de réforme du ministère de l’Enseignement supérieur qui propose la suppression du DCEM4 et des ECN pour intégrer les études médicales au cursus européen du LMD (licence master doctorat).
• Juillet 2010 : Le gouvernement propose une répartition pluriannuelle des postes d’internat sur les cinq prochaines années et prévoit de former plus de 38 500 internes jusqu’en 2014.
• 1er juin 2011 : Pour la première fois depuis la création des ECN, une épreuve est annulée... à deux reprises le même jour. Les 8 000 candidats doivent repasser la lecture critique d’article (LCA), le 24 juin. En juillet, le Pr Patrice Deteix, président de la Conférence des doyens, plaide pour une réforme des ECN.
• Septembre 2011 : Premier amphi de garnison virtuel. Les candidats choisissent leur spécialité d’internat sur un site sécurisé du Centre national de gestion (CNG). Du fait de l’afflux des connexions, la procédure informatisée est ralentie et doit être prolongée.
• 23 mars 2013 : Marisol Touraine lance officiellement le chantier de la réforme des ECN lors du congrès de l’ANEMF. L’objectif est d’informatiser l’examen et sa correction en 2016.
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