Les épreuves classantes nationales (ECN) informatisées « tests » se sont terminées avec succès. Après trois jours d'épreuves, aucun dysfonctionnement technique n'a été signalé, a annoncé le Centre national de gestion (CNG) dans un communiqué.
C'est la troisième année consécutive que ces épreuves se font sur un format numérique. Le CNG a relevé une participation globale de 92 % des candidats. Pour cet entraînement grandeur nature, 8 400 étudiants ont planché dans 34 centres répartis sur le territoire national sur des sujets issus de la banque nationale SIDES. « Certains ont été surpris mais ce dispositif a été annoncé il y a plusieurs mois pour faciliter le travail du conseil scientifique sur les épreuves officielles », explique au « Quotidien » Yanis Merad, le président de l'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF).
Après ce tour de chauffe traditionnel, les ECNi officielles auront lieu du 18 au 22 juin. L'ANEMF s'est dite confiante sur l'organisation des futures épreuves. Plusieurs décisions ont été prises pour sécuriser l'examen et éviter un nouveau fiasco. Ainsi, les 18 dossiers cliniques progressifs (DCP) et les deux articles de LCA sont indépendants les uns des autres, ce qui doit permettre en cas de difficultés de ne recomposer qu'un seul dossier et non un groupe de six dossiers.
Les modalités de préparation des sujets ont également été révisées. « Le conseil scientifique s'est réuni en séminaire trois fois depuis le début de l'année pour préparer les sujets », poursuit Yanis Merad.
En revanche, l'accès aux corrections des annales, une demande forte de l'ANEMF, n'a pas encore abouti. Par ailleurs, l'intégration de pastilles vidéo dans les épreuves ne sera pas pour cette année, regrette le syndicat des étudiants. « Le calendrier était serré », conclut Yanis Merad.
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